Icare n°274 – Victor Étienne, un pionnier dans l’ombre de Mermoz
En ce mois de septembre, ce sont plusieurs pages d’histoire, certaines méconnues, d’autres oubliées que ce numéro 274 de la revue Icare vous propose de découvrir…
Durant les années 1920 et le début de la décennie suivante, la Compagnie Générale d’Entreprises Aéronautiques de Pierre G. Latécoère puis l’Aéropostale de Marcel Bouilloux-Lafont ont très largement contribué au rayonnement des Ailes françaises ; si certains de leurs pilotes sont connus voire très connus, d’autres noms sont désormais quasiment tombés dans l’oubli. C’est tout le mérite de Bernard Bacquié, auteur de nombreux ouvrages sur la Ligne, de perpétuer leur mémoire. Résultat de ses efforts de recherches, ce dossier qu’il a bien voulu proposer à ICARE est consacré à Victor Étienne. Engagé volontaire pilote, il est envoyé en Syrie où il se lie d’amitié avec un certain Jean Mermoz. Puis il y a tout juste 100 ans cette année, il est embauché à 23 ans chez Latécoère et assure les vols entre Toulouse et le Sénégal. Affecté en 1928 au Brésil, il y retrouve son grand ami Mermoz au faîte de sa renommée. Six années plus tard, à seulement 32 ans, Étienne sera victime au décollage à Bahia d’un accident fatal aux commandes d’un Laté 26.
Il y a tout juste 25 ans, le Boeing 707 présidentiel togolais fit face, durant un vol de nuit vers le Nigéria, à un début d’incendie en soute, suivi de l’extinction de deux moteurs. Le déroutement en toute urgence sur Niamey fut épique et couronné de succès. Grâce à sa cohésion et à son professionnalisme, cet équipage aura réussi un exploit qui mérite de figurer dans les annales de l’aviation commerciale.
Insolite, c’est le qualificatif qu’on pourrait employer concernant cette initiative de lancer une nouvelle compagnie avec un unique Airbus A380. Les deux premiers vols de Global Airlines ont eu lieu en mai dernier vers New York avec une clientèle pour le moins clairsemée. Le bilan économique de cette expérience ne fut visiblement pas à la hauteur espérée. Faut-il y voir une formule mort-née ?
Il y a 80 ans, à peine le Second Conflit mondial terminé sur le théâtre européen, les États-Unis ont organisé sous la Tour Eiffel une très importante exposition à la gloire des ailes de leurs 8e et 9e armées aériennes. Même si cela se fit avec une arrière-pensée politique, ce fut l’occasion pour la population française d’approcher les avions, en particulier chasseurs et bombardiers, qu’elle avait vus et entendus dans le ciel avec espoir durant de longues années. Un événement populaire unique célébrant la liberté retrouvée.
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