Quel est notre métier ?

Être pilote professionnel ne se résume pas au simple fait de prendre les commandes d’un avion et de transporter des passagers d’un point A à un point B.

C’est en effet un métier aux multiples facettes.

De fait, il n’existe pas un pilote professionnel mais des catégories de pilotes professionnels.

Le plus courant est celui de pilote de ligne qui opère pour une compagnie aérienne classique, low-cost ou de loisirs (Air France, Corsair, ASL Airlines, easyJet, Air Caraïbes, HOP, Transavia, Air Tahiti Nui, etc.). C’est à ce jour la catégorie la plus importante.

Notre métier couvre également le secteur de l’aviation d’affaires, qui fait l’objet d’une réglementation particulière, et dont la spécificité tient beaucoup au réseau de destinations desservies et à un type de clientèle particulier.

Devenir pilote professionnel permet également d’exercer dans d’autres grands secteurs.

C’est le cas du travail aérien dont la vocation première n’est pas le transport de passagers mais des opérations de vol ou de formation concrètes sur le terrain : instruction en aéroclub, photographie aérienne, opérations agricoles (épandage, surveillance, etc.), largage de parachutistes, tractage de banderoles publicitaires, etc.

On retrouve également des pilotes professionnels chez les constructeurs d’avion et les équipementiers. Ces pilotes dits « d’essai et réception » contribuent largement, comme leur nom l’indique, aux tests et aux lancements de nouveaux prototypes d’appareils chez Airbus, Boeing, Bombardier, Embraer, ATR et tant d’autres…

Ce tour d’horizon ne serait pas complet sans mentionner également la présence de nos collègues dans les écoles de formation (ESMA, EPAG, etc.), au sein du BEA (Bureau d’Enquêtes et d’Analyse), dans les administrations et dans l’armée (Direction générale de l’Aviation Civile, Gendarmerie Nationale, Armée de l’Air, de l’ALAT et de l’Aéronavale, Sécurité Civile, etc.), au sein de sociétés privées.

Tous n’opèrent pas forcément sur des avions. Notre métier comporte également une frange non négligeable de pilotes d’hélicoptères au SAMU/SMUR, sur plate-forme off-shore, etc.

La population de pilotes est donc extrêmement hétéroclite et le métier ne se résume pas, comme on pourrait le croire trop vite, à la seule aviation de transport public. Mais au-delà de cette grande diversité, s’il est bien un trait de caractère commun à tous les pilotes professionnels, c’est bien la passion du métier !

C’est un métier qui fait certes beaucoup rêver, qui permet aussi d’appartenir à une belle famille, celle des navigants avec un important esprit de corps, mais il convient cependant de rappeler aux aspirants pilotes qu’il s’agit également d’un métier hautement qualifié et qui comporte son lot de contraintes.

Notre profession requiert en effet de longues années de formation ; il nécessite de bonnes aptitudes physiques et mentales, des entraînements réguliers mais surtout une remise en question permanente de notre carrière du fait des contrôles (médicaux et professionnels) auxquels nous sommes périodiquement soumis pour éprouver notre capacité à voler et à transporter des passagers en toute sécurité. Nous sommes également soumis à des horaires décalés et de nuit, à de forts décalages horaires, aux contraintes physiques de la haute altitude (baro), au bruit, à une hygiène de vie rigoureuse, à un éloignement régulier de nos proches… autant de paramètres qu’il faut être prêt(e) à accepter avant de se lancer. En cas de doute, il ne faut pas hésiter à passer une visite médicale d’admission au CEMA/CEMPN.

Bref, si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à découvrir notre rubrique « Devenir pilote de ligne ».

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