CDG-Orly, le 13 novembre 2024 : Face à l’entêtement du gouvernement à vouloir taxer massivement le secteur aérien pour prélever 1 milliard d’euros supplémentaire, la majorité des organisations syndicales représentant tous les salariés du secteur ont décidé de manifester ensemble, le 14 novembre sur l’Esplanade des Invalides à Paris, pour s’opposer à cette taxe injuste et mortifère pour leurs emplois.
Le gouvernement reste sourd face aux craintes légitimes des salariés du secteur du transport aérien français, qu’il s’agisse du personnel au sol, du personnel navigant cabine, des pilotes, pour leurs emplois.
Il semblerait également de bon ton que les Parlementaires ne doivent pas entendre notre colère contre l’injustice de cette hausse de taxation ni ses impacts négatifs sur l’emploi français.
En effet, nous venons d’apprendre que le lieu de notre rassemblement prévu devant l’Assemblée Nationale a été “délocalisé” par la Préfecture de Police de Paris sur l’Esplanade des Invalides, au motif – on ne peut plus cocasse – “du contexte social et politique très tendu”…
Plus que jamais, Le SNPL France ALPA, l’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETS-FO appellent tous les salariés de l’aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour leurs emplois sur l’Esplanade des Invalides,
le 14 novembre, de 11h à 13h, Terre-plein n°3 de l’esplanade des Invalides, à l’angle formé par les rues de Constantine et de l’Université.
CDG-Orly, le 12 novembre 2024 : Face à l’entêtement du gouvernement à vouloir taxer massivement le secteur aérien pour prélever 1 milliard d’euros supplémentaires, plusieurs organisations syndicales représentant tous les salariés du secteur ont décidé de manifester ensemble, le 14 novembre à Paris, pour s’opposer à cette taxe injuste et mortifère pour leurs emplois.
Dans le cadre du projet de loi de finances 2025 et d’un sauve-qui-peut budgétaire, le gouvernement a décidé d’augmenter la taxe de solidarité sur les billets d’avion de 300 %, et ainsi faire passer à un milliard d’euros par an le produit de cette taxe, prélevée uniquement sur les seules compagnies opérant des vols en France.
Ce projet est une attaque sans précédent sur le secteur de l’aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité.
Les salariés du secteur du transport aérien français, qu’il s’agisse du personnel au sol, du personnel navigant cabine, des pilotes, ont décidé d’unir leur force et faire entendre leur voix pour défendre l’avenir de la filière et sauvegarder les milliers d’emplois français menacés.
L’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO, FEETS-FO et le SNPL France ALPA appellent tous les salariés de l’aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour leurs emplois devant l’Assemblée nationale,
le 14 novembre, Place Edouard HERRIOT à Paris, de 11h à 13h.
Nos porte-parole seront présents lors de ce rassemblement mais pour plus d’informations dès à présent, veuillez contacter :
– UNSA transport : 06 32 45 60 74 – SNPL France ALPA : 01 49 89 24 22
– CFE-CGC FNEMA : 07 83 39 00 72 – SNPNC-FO : 06 14 72 29 49
Roissy CDG, le 07 novembre 2024 – Le Syndicat National des Pilotes de Ligne s’insurge contre l’idée du Gouvernement de prélever de manière pérenne 1 milliard supplémentaire par an sur le secteur aérien, et il appelle tous les pilotes de ligne à se mobiliser le 14 novembre prochain, avec l’ensemble des salariés du secteur de l’aérien.
Dans le cadre du volet recettes du projet de loi de Finances pour l’année 2025, le Gouvernement a introduit, via un amendement, une augmentation irrationnelle de la Taxe de Solidarité sur les Billets d’Avions (TSBA ou Taxe Chirac).
Cet amendement prévoit, en substance, une multiplication par 3 de cette taxe, sans qu’une consultation des acteurs du secteur n’ait eu lieu, pas plus que la réalisation d’une étude d’impacts pour analyser les conséquences économiques et sociales de cette mesure !
Le SNPL et les autres organisations syndicales du secteur aérien ont interpellé le Gouvernement pour demander le retrait d’une telle mesure, catastrophique pour le secteur aérien français.
Malheureusement, le Gouvernement entend maintenir, pour l’instant, cette ponction supplémentaire sur notre secteur d’activité au seul motif de l’objectif budgétaire de réduction des déficits et de maîtrise de la dette de l’État et demeure sourd aux mises en garde de l’ensemble des acteurs du secteur (compagnies, aéroports, organisations patronales et organisations syndicales de tous les salariés).
Aujourd’hui, et alors que de nombreux acteurs du secteur aérien se remettent à peine des effets prolongés de la période de la crise de Covid-19, cette imposition supplémentaire entraînera à terme des dizaines de milliers de suppressions d’emplois en France !
Ce désastre social ira de pair avec l’affaiblissement des opérateurs français ou opérant de manière régulière en France vis-à-vis de leurs concurrents européens et internationaux, avec en plus un risque réel de diminution de l’attractivité économique et touristique de notre pays.
Confronté à la position dogmatique du Gouvernement qui refuse de prendre en compte les effets dévastateurs de cette augmentation non réfléchie de la TSBA, le SNPL n’a d’autre choix que d’appeler l’ensemble des pilotes, à se mobiliser, avec l’ensemble des salariés du secteur de l’aérien, dans un premier temps :
le 14 novembre 2024,
pour demander le retrait ou la suppression de l’amendement gouvernemental prévoyant cette énorme augmentation de la taxe sur les billets d’avion, pour préserver les emplois et la compétitivité du secteur aérien français !
Ne coupez pas les ailes de l’aviation française ! #StopTaxe #InjusticeSociale
Rungis, le 24 octobre 2024 – La section Corsair du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL Corsair) dénonce des relations sociales totalement bloquées au sein de la compagnie Corsair et alerte sur des pratiques managériales qui se dégradent au point d’impacter potentiellement la sécurité des vols.
La situation économique décrite par la direction de Corsair reste tendue alors que la compagnie est toujours dans l’attente d’une décision des autorités bruxelloises concernant la validation de son plan de restructuration et de pérennisation.
Dans ce contexte complexe, les pilotes ont pris leurs responsabilités. Ils ont fourni des efforts conséquents à la suite de la crise covid, et ont accepté encore récemment de suspendre leurs revendications salariales quand la direction a décidé de suspendre brutalement les négociations annuelles obligatoires (NAO), cela malgré l’inflation très forte pesant sur leur pouvoir d’achat.
Cependant, le SNPL Corsair constate que la direction profite de cette situation pour accroître la pression sur les pilotes en n’appliquant pas les accords en vigueur, en imposant les actes de carrière de manière partiale voire injuste, et désormais en mettant en place une politique de menaces et des sanctions envers ceux-ci (mise en garde, blâme, voire licenciement !).
Cela alors que le contexte actuel est déjà marqué par plusieurs facteurs fragilisant la sécurité et la sûreté des vols :
Toutes les mises en garde du SNPL en matière de sécurité ou de sûreté sont systématiquement ignorées par la compagnie. Pire, la multiplication des sanctions à l’encontre des pilotes et l’absence de soutien de leur encadrement direct, créent un stress supplémentaire allant à l’encontre de la sécurité des vols et du principe de culture juste.
A ce climat anxiogène, entretenu par la direction, vient s’ajouter un blocage complet des relations sociales au sein de la compagnie. L’ensemble des représentants du personnel se retrouve face à une direction fermée, qui refuse de dialoguer et fait le choix de prendre des décisions unilatérales. A titre d’exemple, l’introduction forcée par l’encadrement pilote du passage au choix des commandants de bord en dit long sur la gestion des effectifs. Cette décision permet notamment à la direction de “contrôler” les officiers pilotes de ligne, en mettant une pression sur leur carrière future. Une méthode impactant directement l’appel à volontariat des copilotes pour la réalisation des vols sur Bamako.
Le SNPL Corsair en appelle aux actionnaires de la compagnie pour que des mesures fortes soient prises pour imposer un changement de comportement et de management au sein de la direction de la compagnie, et pour rétablir un environnement de travail serein, nécessaire afin d’assurer pour tous, équipages et passagers, une sécurité de vol optimale au sein de Corsair.
Si la réponse attendue n’est pas à la hauteur de l’enjeu, des mesures plus drastiques seront engagées. Un mouvement de grève n’est pas à exclure pour mettre en œuvre les mesures nécessaires afin que soit maintenue la sécurité des vols de Corsair. Le SNPL Corsair reste ouvert au dialogue afin de trouver ensemble des solutions rapidement, sans pénaliser nos passagers.
CDG-Orly, le 21 octobre 2024 – A l’annonce de la volonté du gouvernement de taxer massivement le secteur aérien pour prélever 1 milliard d’euros supplémentaires, toutes les organisations syndicales représentatives du secteur se sont constituées en intersyndicale pour s’opposer, ensemble, contre toute hausse de ces taxations.
La taxation des billets d’avion voulue par le gouvernement, à un niveau massif, dans un dispositif mal calibré, au périmètre non adapté, va menacer directement les milliers d’emplois du transport aérien français.
Le gouvernement, dans son sauve-qui-peut budgétaire, veut augmenter la taxe de solidarité sur les billets d’avion de 300 %, et ainsi faire passer à un milliard d’euros par an le produit d’une taxe, dite Chirac, aux seules compagnies opérant des vols en France.
Ce faisant, elle affaiblit encore plus des entreprises françaises déjà lourdement taxées, et favorise les compagnies étrangères opérant en dehors des frontières françaises, qui seront moins touchées par cette taxe, et de fait proposeront une offre de transport aérien à leur profit.
In fine, ce seront les emplois du transport aérien français qui disparaîtront, le recours à la sous traitance qui s’amplifiera, des transporteurs qui disparaîtront. Et le gouvernement perdra alors bien plus que le montant espéré de la taxe.
Nos organisations syndicales représentent l’ensemble des salariés du secteur du transport aérien français, qu’il s’agisse du personnel au sol, du personnel navigant cabine, des pilotes, des compagnies aériennes, de l’aviation d’affaires, ainsi que des employés des sociétés d’assistance et des aéroports. C’est précisément pour défendre l’ensemble de ces travailleurs et préserver l’avenir de notre filière que nous dénonçons cette taxation.
Sans étude d’impact, sans concertation et sans limitation dans le temps, cette taxation, dont la vocation est purement budgétaire, est un véritable suicide pour la filière. Elle ne contribuera en rien à la décarbonation du secteur ni à son financement. Par conséquent, nos organisations s’opposent fermement à ce dispositif.
Une taxation du transport aérien, si elle doit survenir, doit se situer au bon échelon, a minima européen, pour ne pas créer de distorsion de concurrence entre opérateurs.
Par ailleurs, le secteur qui s’est engagé dans sa décarbonation, doit massivement investir. Le priver de ses facultés d’investissement ou du produit de ces taxes, comme c’est le cas pour la TSBA, c’est lui faire prendre le risque de rater son virage environnemental, et de menacer un peu plus son avenir.
Les salariés du transport aérien sont particulièrement inquiets de l’incurie et du manque de vision du gouvernement pour ce qui concerne notre secteur et ils se mobiliseront pour protéger les emplois d’un secteur qui représente 2,1% du PIB français.