Non au Gouvernement schizophrène !

Le SNPL XL Airways appelle tous les pilotes à se joindre au Rassemblement prévu le 21 octobre devant le Ministère de l’Economie et des Finances

Roissy CDG, le 18 octobre 2019 – Deux compagnies aériennes françaises, Aigle Azur et XL Airways viennent de disparaître, mettant ainsi 2000 personnes au chômage. Or, la seule réponse apportée par le Gouvernement est…la création d’une nouvelle taxe sur le transport aérien français.

En effet, alors que le Secrétaire d’État aux transports s’était engagé, tant auprès des salariés que dans les médias, à tout tenter pour sauver Aigle Azur et XL Airways, ou à tout le moins, à trouver des solutions de reclassement pour les employés, le Gouvernement a préféré annoncer pour 2020 une augmentation de 80% de la taxe de solidarité sur les billets d’avions.

Cette nouvelle ponction traduit, une fois de plus, la tendance compulsive de l’État à vouloir taxer le monde de l’aérien. Loin de permettre au transport aérien de se remettre de ce choc, cette décision gouvernementale vient compromettre, bien au contraire, les politiques d’investissements et de développement des compagnies aériennes, et diminuer en conséquence les possibilités de création d’emploi.

Pensant que cela ne devait pas être suffisant pour freiner tout espoir des ex-employés d’XL Airways et d’Aigle Azur de trouver un emploi, Bruno Le Maire, Ministre de l’économie et des finances a annoncé son intention de proposer la mise en place d’une taxe européenne sur le kérosène !

Le SNPL XL Airways appelle donc tous les pilotes à venir se rassembler, avec l’ensemble des salariés Aigle Azur et XL Airways lundi prochain, le 21 octobre 2019, devant le Ministère de l’Économie et des Finances situé 139, rue de Bercy, PARIS 12ème, à 14h, pour demander au Gouvernement de sortir du déni et de prendre enfin toutes ses responsabilités face à ce drame social frappant plus de 2000 personnes.

D’autres disparitions des compagnies aériennes restent possibles. Le Gouvernement doit désormais mettre tous les moyens sur la table et prendre des mesures sociales à hauteur des dommages subis par chacune et chacun des salariés des compagnies aériennes sacrifiées.