Après de longues négociations, le SNPL signait en mai dernier un accord sur le projet domestique permettant le transfert des lignes navette à Transavia à l’horizon 2026 et incluant des contreparties catégorielles telles que, par exemple, la hausse du MGA à 85 PV. Néanmoins, dans le contexte de la négociation sur l’intéressement et des annonces sur la “prime JO” de l’été, les attentes des pilotes demeuraient conséquentes. Et le non-respect de la garantie d’activité moyen-courrier CDG à hauteur de 20.000 heures de vol sur l’année 2023/2024 ne faisait que renforcer celles-ci. Ainsi, le SNPL a exigé avant l’été l’ouverture de négociations portant sur les conditions de travail des pilotes devant permettre de réparer le préjudice subi.