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Le SNPL salue les réquisitions du Parquet Général dans le procès en appel du crash du vol AF447

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Roissy CDG, le 1er décembre 2025 – Le Syndicat National des Pilotes de Ligne prend acte avec une vive satisfaction des réquisitions du Parquet Général présentées ce mercredi 26 novembre 2025 devant la cour d’appel de Paris, dans le cadre du procès en appel du crash du vol Rio-Paris AF447.

Le SNPL se félicite de la demande d’infirmation du jugement de première instance et de la réquisition de la condamnation d’Airbus et d’Air France pour homicides involontaires. Cette démarche fait écho à l’attente des familles de victimes et des professionnels de l’aéronautique qui réclament la reconnaissance des responsabilités de ces deux acteurs.

Les avocats généraux ont identifié les manquements ayant conduit à la catastrophe et ont précisé qu’il est reproché à Airbus d’avoir sous-estimé la gravité des défaillances des sondes anémométriques, dont le givrage en haute altitude est le point de départ de l’accident, et de n’avoir pas pris toutes les dispositions possibles et nécessaires pour en informer d’urgence les compagnies aériennes qui en étaient équipées.

Pour le parquet général, Airbus est coupable de ne pas avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour informer d’urgence les compagnies et les équipages, et ainsi de ne pas avoir contribué à les former efficacement pour pallier ce risque. Quant à Air France, la compagnie est coupable pour le Parquet, de ne pas avoir informé ses équipages, ni d’avoir mis en œuvre une formation adaptée. Cette analyse, en réaffirmant que l’accident est la résultante de défaillances systémiques et d’une chaîne de causalité, est essentielle.

Le SNPL souligne avec force le passage du réquisitoire qui honore la mémoire de l’équipage : le représentant du ministère public a souligné que les pilotes aux commandes de l’A330 n’étaient « en rien responsables de cet accident ». Après plus de seize années d’une procédure éprouvante, cette reconnaissance de l’absence de responsabilité de l’équipage est fondamentale et apporte une vérité attendue par toute la profession.

Comme l’a mis en évidence le Parquet Général, « cette condamnation doit résonner comme un avertissement » et « remettra l’humain au sein de nos préoccupations ».

Le SNPL espère que, le 21 mai 2026, la Cour d’appel suivra ces réquisitions pour une décision qui, souhaitons-le, marquera la fin du long combat des familles des 228 victimes, passagers et membres d’équipage, et contribuera à un renforcement des exigences en matière de sécurité aérienne.

 

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Relations Presse SNPL France ALPA : 01 49 89 24 22

 

SEML Air Antilles en danger :

L’intersyndicale alerte sur l’inaction de la Collectivité de Saint-Martin et de la Direction

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SEML Air Antilles en danger : l’intersyndicale alerte sur l’inaction de la Collectivité de Saint-Martin et de la Direction

Depuis plusieurs mois, les organisations syndicales d’Air Antilles alertent sur la dégradation rapide de la situation de la SEML. Malgré nos courriers, nos demandes de rendez-vous et nos propositions, aucune décision concrète n’a été prise pour enrayer la crise qui frappe la compagnie.

À ce jour, ni la Collectivité territoriale de Saint-Martin, ni la Direction d’Air Antilles ne répondent à nos sollicitations, laissant personnels, passagers et partenaires dans une incertitude totale.

Une gouvernance silencieuse qui pousse la compagnie au bord de la rupture

L’absence de décisions structurantes et les choix incompréhensibles d’une gouvernance défaillante plongent Air Antilles dans une crise profonde. Les impacts sont immédiats et bien réels :

  • Annulations de vols en cascade,
  • Passagers abandonnés sans information,
  • Salariés épuisés et en sous-effectif chronique,
  • Pression accrue sur l’encadrement,
  • Dégradation de la qualité de service et risques opérationnels.

Nous refusons que cette dérive se poursuive.

Notre exigence : un plan de sauvetage immédiat

Face à l’inaction, l’intersyndicale demande la tenue d’une réunion d’urgence avec la Collectivité territoriale de Saint-Martin et le Conseil d’Administration. Nos exigences sont un plan clair de continuité de l’exploitation, des engagements financiers transparents et sécurisés et une stratégie pérenne pour la survie et le développement de la compagnie.

Sans réponse, l’intersyndicale se réserve le droit d’engager tous les moyens juridiques et syndicaux nécessaires dans le strict respect de la sécurité des vols.

Un message aux investisseurs et partenaires

Aux investisseurs actuels ou potentiels, nous adressons un message clair :

Nous sommes prêts à construire dès maintenant un projet solide, transparent et durable, garantissant l’emploi et la sécurité opérationnelle, et assurant l’avenir d’Air Antilles.

Air Antilles est un outil vital pour nos territoires

Air Antilles est indispensable à la mobilité, à l’économie et à la cohésion de nos îles. Nous nous battrons pour sauver la SEML Air Antilles.

 
 
 

Accident du vol Rio-Paris AF 447 : Airbus et Air France à nouveau devant les juges

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Roissy CDG, le 30 septembre 2025 – En 2009, le vol Rio-Paris AF447 a tragiquement sombré dans l’océan. Cette catastrophe aérienne demeure la plus importante que notre pays ait connue. 16 ans plus tard, les procédures judiciaires sont toujours en cours pour déterminer les responsabilités. Le Syndicat National des Pilotes de Ligne sera présent tout au long du procès en appel de l’accident de l’AF447.

L’appel du procès de l’accident de l’AF447 Rio–Paris s’est ouvert le 29 septembre dernier, au Palais de justice de Paris, pour une durée d’environ deux mois.

Depuis le début de l’instruction, le SNPL s’est porté partie civile dans ce terrible accident pour porter la voix des pilotes, et sera bien entendu présent à toutes les audiences.

Pour triste rappel, le 1er juin 2009, un Airbus A330 de la compagnie Air  France rencontra des cristaux de glace, ce qui provoqua la perte des  vitesses indiquées et conduisit au décrochage de l’appareil.

Pourtant, le constructeur affirmait que l’avion était « protégé » et qu’aucun entraînement spécifique des pilotes aux manœuvres de  récupération n’était nécessaire.

Les juges devront à nouveau déterminer, entre autres, comment cette  doctrine a influé sur l’enchaînement des événements qui, en à peine 4  minutes, ont précipité l’appareil et ses 228 occupants dans l’océan.

En première instance, les juges ont mis en évidence des carences dans l’information et  l’entraînement à la gestion de la situation à laquelle les pilotes ont été  confrontés, alors que le danger avait été identifié par le constructeur.  Dans son verdict, le Tribunal a jugé avec sévérité le comportement d’Airbus, retenant quatre fautes :

  • Le rétrofit des sondes Pitot Thales AA en sondes Goodrich n’avait pas été réalisé malgré leur moindre performance et la hausse d’incidents en 2008–2009, juste avant l’accident.
  • Airbus avait opéré une « rétention d’informations » et un traitement trop vertical des incidents, freinant le partage d’expérience entre compagnies.
  • Le classement et le contenu de la procédure « Stall Warning » étaient inadaptés au contexte.
  • Aucun message n’informait l’équipage de l’indisponibilité des sondes Pitots, alors que l’avion l’avait détectée.

S’agissant d’Air France, le Tribunal a jugé fautive la suppression, en janvier 2009, d’une note d’information de l’OSV (Officier de la Sécurité des Vols).

Pourtant Airbus et Air France ont échappé à une sanction pénale car le  lien de causalité entre les fautes commises et la survenance de l’accident, bien que très élevé, cela ne suffit pas pour  condamner pénalement.

À la requête des familles des victimes et du SNPL, le procureur général a interjeté appel de cette décision. Il a motivé sa décision  par une autre faute caractérisée d’Airbus: avoir choisi de ne pas rendre  obligatoire l’entraînement régulier des pilotes à la procédure de  récupération du décrochage, en contradiction avec la culture de  sécurité absolue revendiquée par le constructeur.

Cet appel va donc permettre d’examiner à nouveau les responsabilités d’Airbus et d’Air France dans cette tragédie.

Pour le SNPL, le fait de faire reposer la cause de l’issue de l’accident sur les épaules des seuls pilotes est inacceptable et ne permet pas d’identifier l’ensemble des responsabilités ayant mené à cette catastrophe.

Le procès se déroulera du 29 septembre au 28 novembre prochains au Palais de justice de Paris, où deux représentants pilotes du SNPL seront présents tout au long des audiences, pour assister les avocats.

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Le Ministère de la Santé aux abonnés absents ? 

Grève illimitée des hélico SAMU

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Roissy-CDG, le 27 mai 2025 – La section Hélicoptères du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) demande, depuis de nombreuses années, de meilleures conditions de travail pour les Personnels Navigants Techniques SAMU (PNT : pilotes et Assistants de Vol), ainsi qu’une juste revalorisation de leurs salaires et l’instauration d’un réel dialogue social, tant au sein de leurs compagnies aériennes qu’au niveau de leur Convention collective nationale. Le 16 mai dernier, le SNPL a déposé un préavis de grève nationale du 29 mai au 4 juin. Face à des employeurs qui se dédouanent de toute responsabilité et à la surdité  assourdissante tant de la Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France que du Ministre chargé de la Santé, le SNPL, avec le soutien quasi unanime de ses adhérents, vient de déposer un préavis de grève d’une durée indéterminée à partir du 29 mai.

Alors qu’ils effectuent quotidiennement des missions délicates dans un environnement générateur de stress, pour sauver des vies ;

Alors que le SNPL n’a de cesse de dénoncer les conditions de travail et de rémunération inacceptables des PNT SAMU, ainsi que les incidences très fortes de leurs planifications et des contraintes rattachées à l’exercice de leur profession sur leurs vies personnelle et familiale ;

Alors que les PNT SAMU français sont, pour des missions similaires, les moins bien payés d’Europe ;

Alors qu’ils restent engagés malgré leurs alertes répétées quant à leur malaise depuis plusieurs années ;

Les PNT SAMU ne sont ni écoutés, ni considérés : ils sont à bout, très en colère et déterminés !

Les pilotes et assistants de vol Hélico SAMU ont donc été, dans un premier temps, appelés à cesser le travail, du 29 mai au 4 juin.

Or depuis cette date, malgré quelques échanges décorrélés entre l’organisation représentant les employeurs (SNEH) et notre organisation syndicale, nous constatons avec regrets qu’aucune proposition concrète permettant d’envisager une issue positive au conflit social à venir n’a été faite et que, depuis le dépôt du préavis initial il y a dix jours, aucune réunion entre le SNEH et les représentants hélicoptères n’a été organisée, ni même proposée.

De plus, malgré nos demandes de concertation, il apparaît manifestement que le Gouvernement, et plus particulièrement la Ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles de France et le Ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, n’ont pris la mesure ni de l’urgence de la situation, ni de l’importance du mécontentement des Personnels Navigants Techniques Hélicoptère chargés des missions de transport sanitaire d’urgence.

Ce silence assourdissant, pour ne pas dire le mépris, tant des employeurs que de nos responsables politiques nous conduit, avec le soutien de la quasi-totalité de nos adhérents à nous inscrire dans un mouvement long, afin que nos revendications soient, enfin, entendues, prises en compte et que des propositions de réponses concrètes et pertinentes soient formulées de la part du SNEH, des employeurs de ces PNT et des autorités publiques.

Le SNPL appelle donc l’ensemble des PNT assurant des services SAMU en France, à cesser le travail à compter du 29 mai pour une durée indéterminée, ce, jusqu’à la satisfaction de nos revendications.

Le SNPL souhaite que cela permettra à l’ensemble des acteurs concernés d’enfin prendre conscience de la détermination des PNT SAMU, de la gravité de la situation actuelle, et que cela les incitera à s’inscrire rapidement et véritablement, comme nous le demandons depuis des mois, dans des discussions constructives.

Pour plus d’information, vous pouvez contacter :
Le service Relations Presse SNPL France ALPA : 01 49 89 24 22

 

Préavis de grève chez les Hélico SAMU

conseil européen

Roissy-CDG, le 20 mai 2025 – La section Hélicoptères du Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) demande, depuis de nombreuses années, de meilleures conditions de travail pour les Personnels Navigants Techniques SAMU (PNT : pilotes et Assistants de Vol), ainsi qu’une juste revalorisation de leurs salaires et l’instauration d’un réel dialogue social, tant au sein de leurs compagnies aériennes qu’au niveau de leur Convention collective nationale. Face à la surdité récurrente de leurs employeurs et à l’absence totale de dialogue social constructif au niveau de leur branche professionnelle, le SNPL a décidé de déposer un préavis de grève nationale du 29 mai au 4 juin, ce préavis étant bien entendu susceptible d’être renouvelé.

Alors qu’ils effectuent quotidiennement des missions délicates dans un environnement générateur de stress, pour sauver des vies, les PNT SAMU ne sont pas considérés. Ils sont à bout et en colère.

Les conditions de travail et de rémunération des PNT SAMU ainsi que les incidences de leurs planifications sur leurs vies personnelle et familiale ne sont plus acceptables.

A titre d’exemple, les grilles de rémunération des PNT SAMU ne sont en adéquation, ni avec les qualifications des pilotes, ni avec les contraintes rattachées à l’exercice de leur profession, ni avec les rémunérations perçues par leurs collègues assurant des missions similaires dans les autres pays de l’Union Européenne.

Malgré des alertes répétées depuis plusieurs années, les avancées sont insuffisantes, si ce n’est inexistantes. Tant leurs employeurs que le Syndicat National des Exploitants d’Hélicoptères demeurent sourds à leurs revendications légitimes, notamment quant à la revalorisation de leur rémunération pour faire face à l’inflation. Les PNT SAMU n’ont pas bénéficié d’augmentation généralisée depuis 8 ans !

Cette situation est intenable et inacceptable.

Les pilotes et assistants de vol Hélico SAMU sont donc appelés à cesser le travail, dans un premier temps, du 29 mai au 4 juin, afin d’obtenir enfin des conditions de travail et de rémunération justes !

Le SNPL appelle également les représentants de l’État, à ramener les employeurs du secteur à la raison, afin qu’un climat social plus serein soit instauré et que chacun prenne ses responsabilités pour éviter ce conflit en accédant aux demandes légitimes des PNT SAMU.

Pour plus d’information, vous pouvez contacter :
Le service Relations Presse SNPL France ALPA : 01 49 89 24 22