Coronavirus : une crise sanitaire et économique

La crise du coronavirus s’installe dans notre pays et comporte deux problématiques : l’une est sanitaire, l’autre est économique. 1- L’aspect sanitaire, très évolutif, amène Air France à s’adapter en permanence selon les recommandations des autorités. En dernier recours, chaque pilote peut individuellement faire valoir son droit de retrait. La procédure à suivre est décrite dans notre tract « Coronavirus » du 27 janvier dernier. 2- Sur l’aspect économique, les compagnies aériennes sont tout particulièrement exposées et le Groupe Air France-KLM n’y échappe pas. Les annulations de voyages sont importantes et les engagements sur les réservations sont en forte baisse. Pour pallier cette soudaine dégradation de ses finances, la compagnie doit adapter son programme avec pour conséquence une chute de notre activité.

La Ligne 655 de février 2020 est disponible

Le Flygskam (honte de prendre l’avion), phénomène né en Suède en 2017 qui en quelques mois seulement a permis à certains de jeter l’opprobre sur notre secteur d’activité, a-t-il eu un impact réel sur la vente de billets ? Le transport aérien fait-il suffisamment d’efforts pour réduire son empreinte carbone ? Et plus généralement le phénomène « d’aérien bashing » est-il appelé à durer ? Telles sont, entre autres, les questions qui ont animé le travail d’un groupe de chercheurs de la Montpellier Business School. Ces derniers se sont attachés à décortiquer la différence entre la perception de l’impact environnemental du transport aérien par les français et la réalité de sa situation. La Ligne de février revient sur les enseignements de cette étude qui vient d’être publiée par la Chaire Pégase.