Ryanair opte une fois encore pour la confrontation Les années se suivent et se ressemblent chez Ryanair. L’incapacité de la compagnie à engager un véritable dialogue social avec ses employés reste la même. Pire, les négociations collectives ne semblent plus une priorité pour ses dirigeants. Au travers de nouvelles menaces de suppressions de postes, la compagnie renoue avec sa traditionnelle stratégie de la confrontation. Ces suppressions de postes et les rumeurs de sureffectif pilotes en son sein apparaissent d’autant plus fantaisistes que la compagnie augmente son programme de vols et continue de recruter des pilotes et ce, malgré les problèmes du B737 MAX. Alors qu’elle s’était engagée il y a un an à appliquer le droit du travail local, à négocier des conventions collectives significatives pour l'ensemble de ses employés ou encore à offrir aux travailleurs indépendants et auto-entrepreneurs qui opéraient pour elle un contrat de travail direct, seuls les représentants des pilotes Belges, Italiens et Portugais ont été en mesure de signer un accord sur leurs conditions de travail. Pour les autres, tout reste à faire d’autant que la menace de dumping social demeure au travers du développement des deux nouvelles filiales de Ryanair : Malta Air et Ryanair Sun. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, il n'est pas surprenant que les pilotes de Ryanair se mobilisent pour garantir le respect de leurs accords, du droit du travail et des engagements antérieurs de la compagnie. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le communiqué de nos partenaires de l’ECA (European Cockpit Association) en pièce jointe.